S'il ne devait y avoir qu'un "article" déposé ici, en 2012, autant choisir celui-ci.
Bref comme la fin d'un monde, absurde, lui aussi.
La patronne du bistrot dans lequel je perds régulièrement des heures à dessiner en buvant, par micro-gorgées, un café tiède parlait fort, hier, au téléphone:
« Il faudrait que je change le menu pour la fin du monde.
J'ai une
copine, elle s'est acheté les rations de survie, et tout... si! J'te
jure!
Je lui ai dit que c'était n'importe quoi: si c'était vraiment la
fin du monde, le 21, on mourra, et ça servira à rien, les réserves!
Moi,
si c'est vrai, je tombe les 90 bouteilles que j'ai dans la cave, je
finis alcoolique! Ça vaudra mieux, va!
Avec ça, si je crains quelque
chose... 90 bouteilles de vin, ça fait, hein!
Rien que une, on a mis
deux jours, samedi, pour la boire. À ce rythme... »
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